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Destination Santé | France | 22/07/2010 | Lire l'article original
Au moins 10% à 15% des femmes dans le monde souffrent d’endométriose. Chez ces patientes, des fragments de la muqueuse utérine ont migré, par les trompes de Fallope, vers d’autres organes de la cavité pelvienne : le péritoine, les ovaires, la vessie, le rectum et le colon. Les nodules, les kystes, lésions ou autres adhérences qui se développent à chaque cycle, entraînent souvent des douleurs et peuvent provoquer une infertilité. Toutefois l’intensité des douleurs et la difficulté à procréer ne sont pas nécessairement proportionnelles à l’importance des lésions.
Les origines de la maladie restent encore mystérieuses. De remède, il n’en existe aucun. Les traitements se contentent de cibler la douleur ou encore l’infertilité. Des anti-inflammatoires non stéroïdiens, la prise de pilule en continu pour interrompre les règles, le placement sous ménopause artificielle sont autant de méthodes utilisées au cas par cas. La chirurgie pratiquée par coelioscopie, permet d’éliminer les adhérences ou les nodules… qui peuvent toutefois réapparaître. Nouveauté non négligeable : il existe depuis peu un traitement, pour compenser les effets secondaires de la mise sous ménopause artificielle. Trois indices doivent suggérer au médecin d’envisager un diagnostic d’endométriose : les douleurs menstruelles, l’infertilité et la dyspareunie. C’est-à-dire les douleurs qui surviennent pendant les rapports sexuels.
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