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El Watan | Algérie | 02/06/2010 | Lire l'article original
Outre ces risques, il a été noté que l’avortement constitue un acte passible de prison, selon les dispositions du code pénal. En effet, toute personne (gynécologue, sage-femme, etc.,), qui pratique un avortement sur une femme refusant de mener à terme sa grossesse, est condamnée par la loi. Lors de cette rencontre, un imam a exposé, d’un point de vue religieux, la question de l’avortement, faisant notamment référence à la Charia qui considère cet acte comme un crime. Selon un gynécologue, chaque année 5 000 enfants sont abandonnés en Algérie. Pour clore cette manifestation, un atelier de réflexion, auquel ont pris part des sages-femmes, des techniciens et des paramédicaux, a permis l’approfondissement du sujet, en l’accompagnant de recommandations.
Le nombre de médecins spécialistes exerçant dans le secteur public reste encore insuffisant dans la wilaya. Effectivement, les cinq hôpitaux de la région connaissent un immense déficit, notamment dans les spécialités de gynéco-obstétrique, chirurgie générale et médecine d’urgence, ce qui ne leur permet pas de répondre suffisamment à une demande de plus en plus croissante. Certes, il existe un grand nombre de gynécologues, mais qui malheureusement exercent en dehors du secteur public ; ils sont installés en cabinet ou conventionnés avec des cliniques privées. Si les patients aisés peuvent se permettre une prise en charge dans ces infrastructures, il n’en est pas de même pour les citoyens à faible revenu. Ceci dit, rappelons que le nombre de médecins spécialistes est de 31 à Oum El Bouaghi, 28 à Aïn M’lila, 28 à Aïn Beïda, 20 à Aïn Fakroun et seulement 6 à Meskiana. Aussi, comme souligné plus haut, c’est la gynécologie qui fait cruellement défaut, surtout à Meskiana, une ville qui compte plus de 35 000 habitants.
Par L. Baâziz
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