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Le quotidien d'Oran | Algérie | 29/05/2010 | Lire l'article original
C'est dans ce contexte qu'une session de formation, s'étalant sur trois jours, est organisée depuis jeudi, à l'hôtel Royal, au profit des praticiens issus des quatre coins du territoire national. La formation initiée par les «Laboratoires Lirident» vise à mieux expliquer aux professionnels les différents aspects liés à l'implantologie pour une meilleure maîtrise de cette branche de la chirurgie dentaire, plutôt méconnue en Algérie, des deux côtés du fauteuil dentaire. «Le manque de formation et d'information, à la fois, dans ce créneau dentaire mis au point dans les années soixante, y sont pour beaucoup», remarque Dr Abdelmoujib Kadrine, chirurgien-dentiste spécialiste en pathologie bucco-dentaire, exerçant à Oran. Dr Gilbert Ouaknine, ou «Monsieur Implant» comme on l'appelle en France et ailleurs, qui est à la tête de l'équipe des formateurs, a motivé le choix de la technique dite de Lirident par, entre autres, le fait qu'«il s'agit d'un système original qui confère une stabilité et évite aux vis de se casser, utilisant des faux-moignons avec des formes spéciales permettant d'atteindre les meilleurs résultats en esthétique. Ce système permet d'éviter d'utiliser un die, un transfert, une vis de cicatrisation, d'où une ergonomie très importante et un gain de temps d'environ 8 semaines. » Seule ombre au tableau, les opérations d'implants, parfois au même prix qu'un bridge, ne sont pas remboursées par la Sécurité sociale contrairement aux bridges et appareils amovibles, moins confortables, moins stables et d'une durée de vie limitée.
par Houari Saaïdia
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