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Le quotidien d'Oran | Algérie | 23/05/2010 | Lire l'article original
La plupart des décès en rapport avec l'hémorragie digestive haute d'origine ulcéreuse (HDU) surviennent en effet lorsque le saignement n'avait pu être initialement contrôlé ou dans les 48 heures après le traitement endoscopique. Les causes les plus fréquentes des hémorragies digestives hautes sont les ulcères gastro-duodénaux, les varices oesophagiennes dues à l'hypertension portale d'origine cirrhotique et les érosions gastriques aiguës, en général médicamenteuses. L'automédication (aspirine, anti-inflammatoire) est parmi les principales causes des hémorragies digestives hautes. Des explorations en urgence sont nécessaires pour préciser la lésion responsable de l'hémorragie digestive. En cas d'hématémèse (vomissement de sang) ou de méléna (élimination par l'anus de sang noir), c'est l'endoscopie digestive haute, oso-gastro-duodénale, à condition qu'elle soit faite rapidement chez un malade dont l'équilibre hémodynamique est assuré.
Le sujet ayant une hémorragie digestive, si minime soit-elle, doit être hospitalisé en urgence. La mesure du pouls et celle de la tension artérielle doivent être faites immédiatement et surveillées. La mise en place d'une bonne voie d'abord doit également être faite en urgence, dès l'arrivée du malade. Une sonde naso-gastrique peut être mise en place. La sonde gastrique peut être utilisée pour évacuer l'estomac et préparer l'endoscopie haute. Le spécialiste doit demander une NFS, la détermination du groupe sanguin en même temps que l'on recherche la cause en tenant compte des antécédents pathologiques digestifs, les prises de médicaments ou d'anticoagulants.
La décision d'une intervention chirurgicale est très importante. Cette décision doit éviter deux risques : opérer un malade dont l'hémorragie aurait pu céder spontanément ou après traitement médical; mais surtout ne pas opérer (ou opérer trop tard) un patient qui risque de mourir de son hémorragie. L'âge est un facteur de risque clairement identifié. Un malade âgé (plus de 60 ans) supportera moins bien une hémorragie prolongée qu'un malade plus jeune.
Les participants à cette journée d'étude ont insisté à l'issue des communications sur la nécessité de l'ouverture de services d'urgence en chirurgie digestive dans l'ensemble des établissements hospitaliers pour réduire le taux de décès jugé «intolérable» parmi les sujets atteints.
par Sofiane M.
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