Revue de presse

Un des moyens de prévenir le cancer du col de l’utérus, qui enregistre 3 000 nouveaux cas annuellement en Algérie reste la vaccination. L’introduction de la vaccination pour la prévention contre le cancer du col de l’utérus constitue aujourd’hui une nécessité, selon les experts de la prévention. Et d’ajouter que des réunions de consensus ont été organisées plusieurs fois à travers le pays et au niveau du ministère de la Santé au cours desquelles des avis favorables ont été exprimés à propos de cette vaccination. Par ailleurs, l’OMS recommande la vaccination anti- HPV même dans les pays ou le dépistage est bas pour tenter de réduire les taux effarants de scas enregistrés jusque-là. Le vaccin en question, ayant déjà prouvé son efficacité, est commercialisé dans 114 pays, laissent entendre les spécialistes. «Le cancer du col de l’utérus arrive en deuxième position après celui du sein», a déclaré le professeur Kamel Bouzid, président de la Société algérienne d’oncologie médicale (Saom) avant d’ajouter que «le cancer du col de l’utérus est difficilement traitable puisque 50% des femmes traitées décèdent dans les cinq années qui suivent le traitement.»

Revenant sur les facteurs déclenchant cette pathologie, le professeur fait référence à une infection par le virus papillomavirus du type 16 et 18. Cette maladie est silencieuse, puisqu’elle ne peut être détectée qu’à travers un diagnostic précoce et ses symptômes n’apparaissent que tardivement. Les spécialistes n’arrêtent pas d’alerter les pouvoirs publics sur l’ampleur de cette maladie qui ne cesse d’augmenter et évoquent un vaccin quadrivalent c’est à dire qui traite les HPV 16 et 18 responsables de plus de 70% des cancers du col de l’utérus et les HPV 6 et 11 responsables d’un important nombre de condylomes. Pour rappel, les condylomes qui sont des verrues génitales provoquent de grandes séquelles aussi bien médicales que psychologiques.
Selon les statistiques de l’OMS, 470 000 cas de cancers du col de l’utérus sont recensés chaque année, dont 90% dans les pays en voie de développement, causant le décès de 230 000 femmes chaque année dans le monde.

Mohamed L.

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