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Maroc Echec de l’opération 1.000 greffes de cornée par an

Aujourd'hui Le Maroc | Maroc | 22/03/2010 | Lire l'article original

L’hôpital Cheikh Zayd continue d’avoir le monopole en matière de greffe de cornée En 2009, seulement 200 greffes de cornée ont été réalisées alors que la ministre de la Santé, Yasmina Baddou avait promis 1.000 greffes par an. Chaque année, 5.000 patients sont dans l’attente d’une greffe.

L’objectif de 1.000 greffes de cornée par an est loin d’être atteint. «En 2009, seulement 200 greffes de cornée ont été réalisés alors que la ministre de la Santé, Yasmina Baddou avait annoncé 1.000 greffes par an. On est très loin du compte», déplore Pr Mouhcine El Bakkali, secrétaire général de la Société marocaine de chirurgie réfractive et d’implantologie (SAMIR). «Si l’on veut répondre à la demande, 5.000 greffes doivent être réalisées par an. Actuellement des dizaines de milliers de Marocains ont besoin d’une greffe. Il faut trouver au plus vite une solution face à cette situation alarmante», poursuit Pr El Bakkali. Pour faire le point sur la situation de la greffe de la cornée au Maroc, la SAMIR a tenu son 5 ème congrès national du 18 au 20 mars 2010 à Casablanca.

Lors de ce congrès organisé par la Samir en partenariat avec le Lions club-district 416 Maroc et la Société française de chirurgie réfractive et implantologie (SAFIR), il a été annoncé la création prochainement d’un comité de suivi. «Cette structure qui sera composée des directeurs des 4 CHU, des représentants du ministère de la Santé et des représentants de la SAMIR et du Lions Club veillera au suivi concernant l’importation, l’acheminement et l’affectation des greffons pour le secteur public et libéral et ce en respectant les règles d’éthiques et déontologiques», explique le secrétaire général de la SAMIR. La ministre de la Santé s’était également engagée à généraliser la pratique de la greffe de la cornée à travers tout le Royaume.

Autrement dit, cette activité médicale de pointe doit être pratiquée dans les hôpitaux publics et les cliniques privées. «Actuellement la situation n’a pas changé. L’hôpital Cheikh Zayd continue d’avoir le monopole. Il faut à présent généraliser son expérience au secteur public», note Pr El Bakkali. Même son de cloche pour Dr Abdellatif Badaoui, président de la SAMIR. «Toute structure ayant les moyens techniques tant dans le secteur public que privé doit réaliser ce genre d’opération». Les États-Unis, premier exportateur mondial de cornée a déjà fait plusieurs dons au Maroc. «Durant l’année 2009, les États-Unis ont fait don de plusieurs cornées. Celles-ci ont été mises à la disposition des hôpitaux publics de Marrakech, Fès et Casablanca et ont permis à plusieurs personnes indigentes d’être opérées et de recouvrer la vue», précise Dr Badaoui. Selon le Pr Bakkali, le Maroc devrait disposer durant les prochaines semaines de 400 greffons grâce à la signature de conventions entre le ministère de la Santé et des banques de cornées américaines et françaises.

A noter que les greffons disponibles au Maroc sont importés des États-Unis et d’Europe et il faut compter entre 800 et 1000 dollars pour une cornée. «L’importation de greffons doit constituer une solution provisoire. La véritable et l’unique solution doit être le prélèvement local. Nous pouvons très bien réaliser des prélèvements sur des personnes décédées notamment à la suite d’accidents de la route», affirme le secrétaire général de la SAMIR. «Il faut faciliter le don et rendre difficile le désistement», conclut-il. Il faut ainsi permettre le prélèvement à partir de cadavres, comme c’est le cas dans plusieurs pays arabes et musulmans comme l’Algérie et la Jordanie.

Par : Laila Zerrour

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