Revue de presse

Pourtant, l’oncologie médicale, c’est-à-dire l’étude approfondie des tumeurs cancéreuses, est une discipline majeure dans la prévention de cette maladie, notamment pour certaines formes de cancer tel que celui du sein. Selon le professeur Hassan Errihani président de l’AMFROM (Association marocaine de recherche et de formation en oncologie médicale), «la recherche scientifique dans ce domaine est un premier pas afin de garantir aux malades atteints de cancers une meilleure prise en charge thérapeutique dont l’oncologie médicale constitue l’épine dorsale ».

Cette première édition du Congrès national d’oncologie sera marquée par deux temps forts : dans la matinée sera dressé un état des lieux de la discipline dans le Royaume tandis que dans l’après-midi les spécialistes débattront plus précisément du cancer du sein localisé.
Ainsi, au programme de la journée figurent des discussions autour de la radiothérapie, de l’oncologie médicale dans le secteur privé et dans les hôpitaux universitaires tandis que le professeur Bouzid proposera une réflexion sur la pratique de l’oncologie en Algérie. Les missions qui incombent aux associations nationales seront également débattues par le biais de tables rondes autour du rôle de l’ESMO, de l’ASCO mais également de l’Association Lalla Salma dans la lutte anticancéreuse.

Par ailleurs, une attention toute particulière sera accordée au cancer du sein localisé qui est aujourd’hui le premier cancer qui touche la femme marocaine. Dans ce cas de figure précis, l’oncologie médicale joue un rôle majeur, puisque l’on sait que le dépistage précoce de la maladie permet un meilleur diagnostic et de ce fait, un meilleur traitement qui peut aboutir à une guérison totale. «Les avancées enregistrées dans le domaine de l’oncologie médicale s’illustrent notamment par le taux de guérison qui peut atteindre 80% en cas de cancer du sein précocement traité », explique le professeur Errihani. Des spécialistes venus de l’Institut Curie de Paris et de l’Institut Gustave Roussy de Villejuif proposeront une réflexion sur les innovations en termes de traitement de cette pathologie et en débattront avec leurs homologues marocains. Enfin, un atelier est prévu pour les infirmiers en oncologie animé par des oncologues autour de la chimiothérapie ou des soins médicamenteux à fournir aux patients.
Aujourd’hui, l’étude des tumeurs cancéreuses paraît essentielle pour le traitement des malades. L’objectif de ce premier Congrès national d’oncologie est d’insister sur l’importance d’une telle discipline. Si les spécialistes demeurent trop peu nombreux à l’échelle nationale, la mise en place d’un diplôme national d’oncologie médicale à la Faculté de médecine de Rabat est un premier pas significatif vers la promotion de cette spécialité.

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