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Algérie Journées nationales d’urologie de Constantine : Le cancer de la vessie tue 3 % des cancéreux

Le jeune indépendant | Algérie | 07/09/2006 | Lire l'article original

Le cancer de la vessie est la cinquième cause de décès en Algérie et la deuxième après celui de la prostate, dans les cancers urologiques. Il est responsable de 3% des décès par cancer, dont 75 % sont des hommes. La maladie touche trois fois plus les hommes que les femmes et apparaît souvent après 60 ans, pour les deux sexes confondus.

Ce sont là les déclarations du docteur Oukid, du service d’anatomie et de cytologie pathologique du CHU d’Annaba, faites lors des journées nationales d’urologie de Constantine, organisées, hier, à l’université des sciences islamiques Emir-Abdelkader, par le service d’urologie de l’EHS.

Daksi, en collaboration avec la faculté de médecine, la direction de la santé et la population et l’association des urologues ASUR. La doctoresse a tenu à attirer l’attention des présents – docteurs, universitaires et étudiants en médecine – sur la nécessité d’un diagnostic précoce de la tumeur urotéliale, qui représente 95 % des tumeurs viscérales.

Elle a précisé, dans cette optique, que le diagnostic du stade de l’évolution de la tumeur est à même de définir la conduite thérapeutique et permet une prise en charge efficace. Lui emboîtant le pas, le professeur Vieillefond, chef de service d’anatomie et de cytologie pathologique à l’hôpital Cochin de Paris, s’est étalé sur les tumeurs de la vessie et les facteurs pouvant favoriser l’apparition du cancer, notamment l’exposition aux risques professionnels, le mode de vie, ainsi que l’exposition à des agents cancérogènes physiques ou chimiques, dans la vie domestique.

Certifiant qu’une meilleure connaissance du risque cancérogène et la mise en place d’un système de surveillance incluant la participation d’urologues, de toxicologues et de médecins de travail peut aider à cerner la maladie dans le milieu professionnel, Mme Vieillefond a attesté que le tabac reste le facteur prédominant du cancer de la vessie.
A signaler qu’une dizaine de communications a été donnée durant la première journée portant sur l’expérience de l’EHS de Daksi dans le traitement des tumeurs de la vessie, ainsi que l’imagerie dans le bilan d’extension et le suivi post-thérapeutique des cancers de la vessie.

A noter, également, que les organisateurs ont tenu à rendre hommage au Dr Mahmoud Atsamena, enseignant de sémiologie chirurgicale à la faculté de médecine, doyen de la chirurgie urologique en Algérie.

Moza D.

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