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Algérie Agence nationale de transplantation d'organes : 5.000 greffes par an attendues

El Moudjahid | Algérie | 19/01/2010 | Lire l'article original

Le secteur de la santé s'est doté, tout récemment, d'une Agence nationale de greffes et de transplantation d'organes. Cette mesure salutaire permettra, sans nul doute, aux spécialistes de la santé de connaître au mieux la durée de vie des organes. Il faut noter que l'Algérie accuse un retard considérable dans la transplantation d'organes et de tissus aussi bien à partir de donneurs vivants que cadavériques. La situation est inquiétante de l'avis, même, des spécialistes qui ne parlent pas de stagnation mais plutôt de régression. Le problème ne réside pas, seulement, dans la faible adhésion des citoyens qui manquent, d'ailleurs, d'informations précises sur la question mais, aussi, et, beaucoup plus, dans le manque de structures de santé. Celles de réanimation de façon particulière.

On compte environ 13.000 personnes qui souffrent d'insuffisance rénale chronique terminale (IRCT). 80% de ces patients qui sont tous dialysés se situent dans la tranche d'âge 16 et 50 ans. Seulement 1% de ces patients ont été greffés en 2008.

Si on revient, un peu plus, en arrière, on notera que de septembre 2005 à fin décembre 2006, 68 greffes rénales et 76 greffes de la cornée ont été réalisées. Parmi les objectifs fixés pour l'année 2007, celui de réaliser 180 greffes rénales et entre 290 et 390 greffes de la cornée. Malheureusement ce bilan n'a pas été honoré car durant trois années à savoir 2007, 2008 et 2009, seules 305 greffes de reins ont été réalisées à partir de donneurs vivants. Un chiffre qui reste en deçà des attentes par rapport aux besoins.

D'où la nécessité de recourir au don à partir de cadavres. Chose qui est loin d'être réalisée, non seulement par manque d'adhésion citoyenne mais aussi de structures de santé adéquates. L'autre problème, et, non des moindres, réside dans l'absence d'un encadrement législatif. En effet, seulement 6 greffes de reins ont été réalisées à partir de cadavres depuis le lancement de cette opération en 2002. Depuis, aucun cas n'a été enregistré.

Les statistiques avancées sont jugées, par des spécialistes, supérieures aux années précédentes. Jusqu'à 2005, la greffe rénale se faisait en très petit nombre en Algérie et dans trois CHU seulement, à savoir celui de Constantine, de Mustapha-Bacha et de Blida. Cependant, et, depuis septembre 2005, la greffe du rein a concerné d'autres établissements, notamment les CHU de Annaba, de Tizi-ouzou, de Sidi Bel-Abbès, d'Oran, de Parnet et de Bab El Oued.

Pour ce qui est de la greffe à partir de cadavres, la loi du 12 juillet 1990, dans son article 165, autorise le prélèvement d'organes de cadavres sous réserve que le concerné n'ait pas exprimé de refus de son vivant. Sur ce sujet et au plan religieux, le professeur Chibane a déjà, clairement, fait savoir que « fetwas et textes autorisent le prélèvement sur cadavres depuis un peu plus d'une dizaine d'années. Mais sur le plan pratique la situation reste bloquée.
Les spécialistes sont « acharnés » ils veulent « à tout prix » rattraper le retard en la matière. Il faut dire qu'ils sont très en retard par rapport aux pays arabes et musulmans en matière de transplantation rénale. Il est plus qu'urgent de rattraper ce retard dans le plus bref délai car il y va de la santé et du bien-être de milliers de patients. Eu égard au fait que la transplantation à partir d'un donneur vivant ne représente que 10% de la demande, le recours aux cadavres s'impose de lui-même.

Avec la création de l'Agence nationale de la greffe et de la transplantation d'organes, il y a lieu de réaliser 5.000 greffes par an.
Car, le besoin en matière d'organes augmente plus vite que l'offre et pour certaines personnes, notamment les jeunes, et le temps presse. Un seul objectif visé : il s'agit d'éliminer cette pénurie grave de donneurs, car la médecine a prouvé maintes et maintes fois que les transplantations réussissent avec un taux qui dépasse les 75%, notamment pour ce qui est des transplantations rénales.

Sarah SOFI

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