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Algérie Les femmes enceintes et la grippe A/H1N1 : mal informées, elles ont peur du vaccin

El Watan | Algérie | 12/01/2010 | Lire l'article original

Plus de cinq jours après le lancement de la campagne de vaccination contre la grippe A/H1N1 au profit des femmes enceintes, le constat est le même qu’au premier jour. Les futures mamans ne se bousculent pas aux portes des centres de santé. C’est le constat réalisé par le ministère de la Santé, repris par plusieurs titres de la presse nationale. Le département de Saïd Barkat affiche déjà un pessimisme concernant la suite de l’opération, qui ciblera prochainement le grand public.

Le ministère de la Santé prévoit déjà de donner une partie du vaccin commandé au laboratoire GSK à l’Organisation mondiale de la santé. Pourquoi cette réticence des femmes enceintes ? Un tour aux cabinets de gynécologie et des PMI de la capitale nous a permis de tenter de comprendre « les craintes » des femmes enceintes quant à ce vaccin, « notamment après la mort d’une femme médecin 30 heures après sa vaccination et d’un brancardier, comme rapporté par la presse », nous a expliqué, hier, Sihem, rencontrée à la sortie d’un cabinet de gynécologie situé à Didouche Mourad. « Mon gynécologue ne m’a pas conseillé de me faire vacciner, il ne m’a pas non plus déconseillé de le faire », nous a-t-elle expliqué. Plusieurs femmes dans la même situation que Sihem préfèrent attendre encore « pour voir ». Même si le ministère de la Santé a assuré que le décès du médecin n’est pas dû à la vaccination. Il est difficile de faire oublier cette information qui a augmenté l’inquiétude des femmes, qui sont déjà mal informées.

Dépendant totalement des informations fournies par la presse, et en l’absence d’un débat réel et ouvert sur cette maladie sur le vaccin et les avantages et inconvénients du vaccin, la femme enceinte est livrée à elle-même. Elle doit prendre toute seule la décision de se faire vacciner ou non. « Il m’est difficile de me prononcer », nous concède, pour sa part, Lamia, habitant Rouiba. « J’ai consulté mon gynécologue. Il m’a déconseillé de me faire vacciner », nous a-t-elle confié, non sans reconnaître qu’elle craint de prendre la mauvaise décision, puisqu’elle engage aussi la santé de son fœtus. Difficile d’obtenir des informations auprès des centres de santé concernant l’utilité du vaccin et les effets secondaires. Au Chu Mustapha, le service désigné pour assurer l’opération de vaccination n’est pas défini. Des urgences, on nous envoie à la maternité, puis au service ORL. Nous sortons de cet hôpital sans le moindre renseignement sur ce vaccin. « Avant de nous demander si nous nous ferons vacciner, demandez-nous si nous savons où nous faire vacciner », nous répond Djamila, interrogée devant le service de maternité du CHU. Il est vrai que les femmes enceintes sont tenues à l’écart de toute information détaillée concernant cette pandémie. Elles dépendent des résultats des recherches qu’elles effectuent personnellement. Il faut souligner que ce ne sont pas toutes les femmes qui se font accompagner par un professionnel de la santé durant leur grossesse. Un père de famille rencontré à l’entrée du centre de soins de Rouiba (Est d’Alger), qui accompagne sa femme pour un examen routinier, nous a expliqué qu’il ne laissera pas sa femme se faire vacciner. La réticence du médecin prouve, selon lui, « l’inutilité de cette opération ». Sa femme craint « des effets que les médecins n’ignorent pas, puisqu’ils refusent de se faire vacciner et donner ainsi l’exemple pour le reste de la population », précise-t-il. L’absence d’un débat sur cette question risque donc de décourager la population à accomplir ce geste jugé important pour la santé publique. Les familles auraient certainement été rassurées si on leur avait communiqué, de manière professionnelle, des informations complètes sur cette question.

Par Fatima Arab

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