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El Watan | Algérie | 16/04/2025 | Lire l'article original
Le diabète représente un véritable défi de santé publique en Algérie, tant par son ampleur que par les complications qu’il engendre.
Cette maladie chronique, multifactorielle et non transmissible affecte de plus en plus la population algérienne. Son évolution, ses causes et ses conséquences méritent une attention particulière, d’autant plus dans un pays vaste et démographiquement en croissance rapide. Tels sont les principaux constats faits hier, lors d’une journée d’information dédiée aux journalistes, organisée par les laboratoires Sanofi.
Depuis l’indépendance, l’Algérie a connu une transition épidémiologique majeure. La population est passée d’environ 10 millions à plus de 45 millions, avec une espérance de vie ayant presque doublé (de 47 ans en 1962 à 78 ans actuellement).
Ce vieillissement démographique s’accompagne d’un allongement de la durée de vie, ce qui a favorisé la prévalence de maladies chroniques, notamment le diabète.
Selon l’Atlas 2025 de la Fédération internationale du diabète (IDF), l’Algérie compte près de 4 millions de diabétiques connus, mais on estime qu’un adulte diabétique sur deux n’est pas diagnostiqué. Le chiffre réel avoisinerait donc les 8 à 10 millions, un volume préoccupant pour les capacités du système de santé national.
Selon le Pr Mimouni Zerguini Safia, du service d’endocrinologie et maladie métabolique (Centre Pierre et Marie Curie Alger), « la croissance rapide de l’urbanisation, l’adoption de modes de vie sédentaires et d’une alimentation riche en sucres et en graisses ont contribué à l’explosion des cas d’obésité, un des principaux facteurs de risque du diabète de type 2 ».
Selon sa présentation, «plus de 55% des Algériens sont en surpoids ou obèses, avec une proportion encore plus marquée chez les femmes (63% contre 48% chez les hommes) ».
A cela s’ajoutent « l’inactivité physique, le tabagisme et le manque de campagnes de sensibilisation efficaces ».
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