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37 degrés | Algérie | 25/02/2025 | Lire l'article original
Le Professeur Esma Kerboua, médecin-chef du service d’oncologie médicale du CPMC, a mis en lumière l’importance cruciale des biomarqueurs dans la prise en charge du cancer du poumon non à petites cellules (CBNPC), lors de la 1ère Journée Thématique sur l’Oncogénétique, qui s’est tenue le samedi 22 février 2025.
L’intervenante a affirmé dans sa communication que le cancer du poumon se divise en deux grandes catégories : le cancer à petites cellules et le cancer non à petites cellules, ce dernier représentant près de 85 à 90 % des cas. La survie des patients dépend fortement du stade du diagnostic, avec des taux de survie nettement supérieurs pour les formes précoces. Cependant, les patients atteints de stades métastatiques connaissent une survie à 5 ans inférieure à 3 %.
Ces dernières décennies, la prise en charge du CBNPC a connu des avancées majeures grâce à l’intégration des biomarqueurs dans le diagnostic et le traitement. Parmi les évolutions notables, la classification histopathologique de 2021 a permis de distinguer les tumeurs épidermoïdes et non épidermoïdes, chacune bénéficiant de stratégies thérapeutiques adaptées.
Le développement des tests moléculaires a permis d’identifier des mutations actionnables, ouvrant la voie aux thérapies ciblées. Les biomarqueurs les plus fréquemment recherchés incluent la mutation EGFR, le réarrangement ALK, et les altérations ROS1 et KRAS. Ces découvertes ont conduit à l’approbation d’inhibiteurs de tyrosine kinase (TKI), dont le Gefitinib, l’Alectinib et le Crizotinib, améliorant significativement la survie et la qualité de vie des patients.
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