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Professeur Larbi Abid
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Le professeur Messaoud BENDIB est né le 8 février 1918 à Ain Taghrout, wilaya de Sétif. Il entreprend des études de médecine, d'abord à Alger, où il devient en 1945, président de l'Association des Etudiants Musulmans Nord-Africains, qui regroupait alors l'ensemble des étudiants des trois pays du Maghreb et qui deviendra par la suite l’Union Générale des Etudiants Musulmans Algériens (UGEMA). Il continuera ensuite ses études à Paris où il obtient son diplôme de docteur en médecine puis celui de spécialiste en radiologie. Ses études achevées, il rentre en Algérie en 1949 où il se consacre aussitôt à la médecine hospitalière, à la recherche et à la préparation du concours qui le conduira quelques années plus tard à accéder aux fonctions de radiologiste des hôpitaux.
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C’est pendant la période coloniale que fut initié l’enseignement de la médecine légale à la faculté de médecine d’Alger par la Chaire de Médecine Légale et Médecine du Travail dirigée successivement par les professeurs Giraud, Simonin, Thiquet et enfin par Michaud jusqu’en 1962. Cette chaire de la faculté de Médecine d'Alger était habilitée à délivrer les certificats d'études spéciales de médecine du travail et d’études spéciales de médecine légale.
La tenue du IIIème Congrès de l’Académie algérienne d’allergologie a été l’occasion d’honorer une grande figure de la médecine algérienne, en l’occurrence le Pr Jean-Paul Grangaud auquel a été décerné le 1er Prix « Tedjini Haddam ».
Né en Algérie en 1938, Jean-Paul Grangaud est un professeur émérite en pédiatrie. Toujours proche des algériens, il avait noué durant sa jeunesse de solides amitiés avec des membres des scouts musulmans et à l’époque où il était interne des hôpitaux (1961-1962), il n’avait pas hésité à alimenter des amis du FLN en médicaments et en sang, volés à l’hôpital.
Alors que ses parents quittent l’Algérie, en 1962, lui, qui n’a que 24 ans à l’époque, décide de rester. Depuis, il n’a jamais pensé à partir, même durant les années de terrorisme. En 1968, il obtient la nationalité algérienne et se consacre entièrement au développement de la pédiatrie en Algérie, montant les services de pédiatrie de l’hôpital de Beni-Messous puis celui d’Aïn Taya. Il sera également derrière l’introduction de la médecine ambulatoire et l’hospitalisation des enfants avec leurs mères, ce qui entraîne une réduction considérable du nombre de décès infantiles.
En 1994, il est nommé conseiller du ministre de la santé de l’époque chargé des problèmes de santé infantile et maternelle, tout en poursuivant ses activités hospitalières.
Note du 05/11/2019 11:03:27.
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