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Responsable éditorial :
Professeur Larbi Abid
Des médecins cubains en Algérie
Note du 14/11/2019 17:46:32.
Le 1er Prix « Tedjini Haddam » décerné au Pr Jean-Paul Grangaud
Note du 05/11/2019 11:03:27.
Ouverture des inscriptions au Certificat de sur-spécialisation en hépatologie, gastro-entérologie et nutrition pédiatrique
Note du 30/07/2019 16:07:29.
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Né le 30 juillet 1945, Abdelhamid Aberkane a débuté ses études de médecine en 1962, à l’âge de 17 ans après l’obtention du deuxième baccalauréat avec mention assez bien (1ère partie du bac au Lycée d’Aumale de Constantine en 1961, 2ème partie au Lycée Albertini de Sétif en 1962). Après l’obtention de son baccalauréat, il arrive à Alger où il entame sa médecine qu’il achève en juin 1968 par le passage des examens « cliniques » qui marquaient, à cette époque, la fin des six années de formation en médecine et la réussite en décembre 1967 au concours d’Internat des hôpitaux d’Alger.
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Tous les secteurs de la vie économique, sociale, culturelle sont affectés. Le secteur de la santé ne fait pas exception. Médecins, professeurs d’Universités, personnels paramédicaux en majorité français quittent le pays. Les structures hospitalières publiques ou privées, la faculté de médecine, sont complètement désorganisés. De plus, nombreux bâtiments de soins ont été détruits par l’OAS* parfois avec la complicité de médecins. C’est le cas du service de neurochirurgie, installé à la «clinique Barbier Hugo». Le neurochirurgien et son équipe quittent les lieux après démolition par plastiquage des blocs opératoires. Il ne reste que quelques lits qui seront transportés à l’hôpital Ali Ait Idir : ils équiperont et pour longtemps le service de réanimation du nouveau service de neurochirurgie.
Le martyr, BENZERDJEB Benaouda naquit le 9 janvier 1921 à Tlemcen où il grandit dans un milieu populaire modeste. Il fit ses études au collège Ibn Khaldoun et obtint le diplôme du baccalauréat en 1941, ainsi que le premier prix de langue allemande. Ses idées nationalistes, contribuèrent à la formation, chez lui, d'un sens politique qui le poussa à s'engager dans les rangs du Mouvement pour le Triomphe des Libertés Démocratiques (MTLD).
C'est au sein de ce parti qu'il entama son activité politique qu'il poursuivit par la suite en exil lorsqu'il s’y rendit pour effectuer des études universitaires en médecine. Là-bas, il fut nommé trésorier général de l'Association des Etudiants Musulmans Algériens.
En 1948, il obtint son doctorat en médecine après avoir soutenu une thèse sur la leucémie.
Après l’obtention de son diplôme, le docteur BENZERDJEB Benaouda retournera à Tlemcen où il prodigua les soins aux malades à son domicile.
Le Docteur Benzerdjeb profita de son statut de médecin pour se livrer à ses activités révolutionnaires dans le plus grand secret, puisqu'il recevait les moudjahiddines à son cabinet en tant que malades et en profitait pour leur communiquer les instructions émanant des instances centrales, de même qu'il s'empressait souvent de fournir les secours aux moudjahiddines du maquis.
Afin de donner à la Révolution une importante audience médiatique, le docteur Benzerdjeb fit l'acquisition d'une ronéo avec laquelle il imprimait et diffusait les documents et tracts de propagande pour la Révolution. Mais, très rapidement, les autorités coloniales découvrirent ses activités. Il sera arrêté et emprisonné avant d'être exécuté le 16 janvier 1956 au Douar Ould H'lima près de Sebdou. En réaction à son exécution, la ville de Tlemcen connut de nombreuses manifestations et marches qui furent réprimées par les autorités coloniales.
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